mercredi 2 mars 2011

La démocratie du jasmin ou le casse-tête surhumain


Le peuple tunisien se révèle si exigeant que la politique en devient dilemme: sortir par la petite ou par la grande porte...Mais dans tous les cas sortir.
Une dégage attitude à n'en plus finir: signe de conviction ou de manipulations?
Enfin après le désert médiatique, une guerre stratégique: communication biaisée, programmes télévisés non programmés et intervenants ramenés, soudoyés ou encore plus rachetés.

Plusieurs théories, parfois opposées et parfois corroborées ont été établies:
  • Un complot "machiavélique" orchestré par l'UGTT, le nouveau né des partis: El Nahdha et Le PCOT; le parti d'extrême gauche qui travailleraient dans l'ombre pour faire échouer la révolution et provoquer l'anarchie; une ambiance propice au développement de l'islamisme et le repli économique à savoir le communisme.
  • Un peuple ignorant, manipulé par des parties inconscientes aidées par des médias biaisés n'ayant aucun savoir faire dans la collecte et la diffusion de l'information et tombant dans la plupart des temps dans la désinformation.
  • Une réaction spontanée d'un peuple longtemps réprimé et n'ayant pas une culture propre du pluralisme politique et idéologique et qui traîne dans son corps social les séquelles d'un régime totalitaire ayant longtemps eu recours à "la déséducation" pour mieux soumettre.

Seul constat: Après l'effort physique du petit citoyen le champs est libre au combat des têtes pensantes aux croqueurs de jasmin...

L'unité qui a fait la force du peuple tunisien et qui lui a accordé la chance d'atteindre la démocratie se fissure peu à peu, à travers ces fissures on voit émerger les défauts imprégnés par les longues années de tyrannie et de frustration.
Mais au bout du chemin l'enjeu reste énorme, l'enjeu reste majeur et la petite lueur rêveuse ne s'est pas éteinte des yeux de tous. 

La tunisie se divise, peut être, mais elle ne s'éparpille pas.

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